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Une trentaine (30) de participants (chercheurs, étudiants, développeurs, journaliste, etc.) étaient présents à cette première journée de la réunion facilitée par Dr Tankari Dan Badjo. Les travaux se sont déroulés comme suit :
Cérémonie d’ouverture : cette session introductive a été consacrée aux mots de bienvenue et de remerciement du chercheur principal de projet (Dr Soumana Boubacar), du représentant de l’ONG Save The Children International (Abdou Harouna) puis du discours d’ouverture prononcé par le doyen de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Niamey. Il s’en est suivi la présentation des participants et de l’agenda de l’atelier. Deux participants ont été désignés comme rapporteurs de la journée.
Projet URBAN-ARK et ses résultats : Cette première présentation animée par Dr Soumana Boubacar a permis aux participants de comprendre le contexte, les objectifs, les questions de recherche, les villes d’intervention, les bailleurs et les partenaires de mise en œuvre du projet. Ensuite, les principaux résultats attendus et atteints du projet ont été mis en lumière. Le représentant de l’ONG Save the Children a apporté un complément sur le desaventor dont l’objectif est d’avoir une Baseline sur les catastrophes à Niamey à des fins de surveillance. Après la présentation, les participants ont posé des questions sur les critères de choix des villes et les opportunités pour les étudiants. Des réponses édifiantes ont été apportées par le présentateur.
Généralités sur les risques (gestion des risques agricoles) : la deuxième présentation a été aussi faite par Dr Soumana Boubacar. Elle a porté sur la notion du risque, la nature et les caractéristiques du risque au niveau d’une exploitation agricole, les diverses approches des producteurs face au risque avant de finir avec les états financiers et l’analyse des cash-flows. De cette présentation, on peut retenir que la notion du risque fait appel à trois éléments (évènement, probabilité et dommages). Le risque est différent de tendance, cycle et de contraintes. Une exploitation agricole fait face à plusieurs types de risques. Le Coordonnateur de FEWS NET a apporté une contribution dans la définition de risque. Après la présentation, les participants ont posé des questions sur la différence entre tendance et risque, l’applicabilité de l’assurance agricole au Niger, les actions de l’ONG Save the Children en matière de risque, la nature de l’équipe du projet, catastrophe, quel type de risque. A toutes ces questions, des réponses satisfaisantes ont été apportées par le présentateur.
Etat de la pollution environnementale des milieux urbains en Afrique de l’Ouest : la troisième présentation a été animée par Dr Tankari Dan Badjo. Il a mis l’accent sur la problématique de la pollution environnementale urbaine en Afrique de l’Ouest notamment à Cotonou (Bénin), Niamey (Niger) et Ouagadougou (Burkina Faso), les principales sources de cette pollution et quelques résultats de leurs études à Niamey. On retient que les normes d’émission des polluants ne sont pas respectées et cinq (5) principales sources ( transport routier, déchets solides, eaux usées, industries et agriculture) sont identifiées. En agriculture par exemple, ces pollutions augmentent la teneur en métaux lourds sur les cultures maraîchères. Les commentaires des participants ont portées sur le partage des résultats de l’étude avec les acteurs de gestion des risques urbains, le seuil de contamination et les maladies que peuvent causer ces métaux puis les critères de cartographie utilisés. A toutes ces préoccupations, des réponses ont été apportées par le présentateur.
Gestion des risques urbains à Niamey : cette quatrième présentation a été réalisée par M. Abdou Adam de la ville de Niamey. Elle a porté sur l’historique de la ville, les caractéristiques géographiques et climatiques, les risques (environnementaux, sanitaires, naturels, sociaux, etc.), la gestion des risques (planification, logement, emploi, infrastructures, actions d’éducation, d’information et de communication, les OSV, etc.) et les perspectives et les partenaires de développement de la ville. Les préoccupations des participants étaient relatives aux archives, création d’une cellule sur les innovations et la recherche au sein de la ville, le conflit sur les rôles d’une multiplicité d’acteurs et donc de bien définir ces rôles, le fonctionnalité des OSV, les projets qui travaillent sur l’ensablement du fleuve, les actions de la Mairie pour la ceinture verte, le problème de délocalisation des populations des zones inondables, la gestion des crises et le paysage à Niamey. Des réponses ont été apportées par le présentateur.
Système d’analyse et d’alerte précoce pour mieux se préparer : cette présentation a été faite par le Coordonnateur de FEWS NET Abdou Yacouba. Elle a porté sur l’historique du projet, les bailleurs, les partenaires de mise en œuvre, le but du projet, les piliers de l’approche, le suivi-évaluation et l’appui à la décision. On peut retenir que FEWS NET a comme but principal l’information précise, fiable et crédible sur la sécurité alimentaire mais aussi le renforcement des capacités des pays et des organisations régionales en matière de l’alerte précoce et l’analyse de la vulnérabilité. FEWS NET se base sur la description du contexte à travers les informations officielles pour élaborer un plan de suivi et identifier un risque qui fera l’objet d’alerte. Après la présentation, les commentaires ont porté sur l’insuffisance de données des services techniques de l’Etat et une proposition sur les points focaux régionaux, départementaux et communaux.
Outils d’analyse des risques agricoles : cette présentation a été faite par Dr Soumana Boubacar et a porté sur l’agriculture intelligente face au climat, la diversification agricole et les stratégies basées sur les actifs et les revenus. A l’issu de cet entretien, on note qu’il faut toujours tenir compte des générations futures (développement durable) dans la gestion des risques d’un projet.
Analyse de la résilience : la dernière présentation qui marqua la fin de la première journée de cet atelier a été aussi faite par Dr Soumana Boubacar. Celle-ci nous a décrit la procédure de mesure de la résilience employée à Niamey qui est dotée d’une méthodologie basée sur la HEA utilisant les niveaux de stabilité des ménages.
La deuxième journée de la formation s’est déroulée principalement sur les présentations des modules du logiciel Stata à savoir :
Objectifs de la formation sur le Logiciel Stata ;
Environnement ou menus de Stata ;
Pratique sur les commandes usuelles pour les statistiques descriptives ;
Exercice d’application du Logiciel Stata
Les objectifs assignés à cette formation sur le Logiciel Stata sont de :
Se familiariser avec l’environnement de stata ;
Connaitre et utiliser les commandes de base de stata ;
Travailler sous stata avec un/plusieurs do-file(s) ;
Produire quelques tableaux simples avec stata ;
Importer des fichiers d’extension .xls, .xlsx avec stata ;
Recodages et Créations de nouvelles variables ;
Produire quelques tableaux fréquences avec stata ;
Produire quelques tableaux croisés avec stata ;
Exporter de données sur les formats .xls, .xlsx ;
Fusionner de données (Append) ;
Fusionner de variable (Merge).
La journée a pris fin par des exercices pratiques par participants sur le Logiciel Stata qui seront corrigés pour la troisième journée de la formation.
Le mercredi 01 novembre 2017, dans même la salle de réunion de l’hôtel terminus de Niamey, se sont poursuivies les activités de la formation de l’atelier de renforcement de capacités des acteurs. Facilités par Dr Soumana, les travaux de la troisième journée ont porté sur la correction des exercices sur STATA, l’exploitation des données sur les formats Excel et SPSS, les fusions des données APPEND et des variables Merge, un rappel sur les travaux de la deuxième journée particulièrement, la création de log et enfin la clôture suivi de la remise des attestations aux participants.
La correction des exercices de groupe :
Avant la poursuite des travaux, les participants se sont exercés à travers l’assistance des ceux qui ont compris et finis les exercices. Ensuite, le gestionnaire des ressources humaines de Save the Children a entretenu l’assistance sur le code de conduite, la politique anti-fraude et le respect du droit des enfants.
Les activés de l’agenda de la 3ème journée ont débuté avec la correction des exercices. Il a été procédé ainsi, par la projection des résultats des exercices avec des explications à l’appui.
L’exploitation des données sur les formats Excel et SPSS.
A la demande des participants, le formateur a procédé à une brève explication de l’exploitation des données et le transfert STATA-SPSS et SPSS-STATA.
Les fusions des données APPEND et des variables Merge.
En rappel, le formateur est revenu sur la fusion des données (Append) et la fusion des variables (Merge) pour une meilleure compréhension. Il a également évoqué la création de Log en STATA.
Clôture et remise des attestations aux participants
Pour la clôture, le représentant de Save Children, le représentant des participant et le Doyen de la Faculté d’Agronomie de l’Université Abdou Moumouni, représenté par Dr Soumana Boubacar ont tour à tours pris la parole.
S’agissant du représentant de Save the Children, il a d’abord remercié le formateurs, les participant, Dr Soumana Boubacar et ensuite souhaité la poursuite de collaboration et de partenariat entre les différentes structures.
En ce qui concerne le représentant des participants, il exprimé ses profondes gratitudes et remerciements à l’endroit du Save the Children et Dr Soumana Boubacar qui ont permis la tenue de cet atelier de formation, utile pour les enquêtes et recherches des participants.
En fin, en prononçant le mot de clôture, Dr Soumana Boubacar a réitéré ses remerciements à l’endroit des communicateurs, de Save the Children et des formateurs. Il a enfin invité les participants à s’approprier de cet outil et faire preuve de partage de cet acquis.
Standfirst:
Le lundi 30 octobre 2017, dans la salle de réunion de l’hôtel terminus de Niamey, se sont déroulées les activités de la première journée de l’atelier de renforcement de capacités des acteurs. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Connaissance des Risques en Afrique Urbaine (URBAN-ARK) mis en œuvre au Niger par l’ONG Save the Children International en collaboration avec la Faculté d’Agronomie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.